La passerelle se construit de l’assemblage des forces structurelles et du paysage. La transformation des sommiers en deux parapets permet de s’affranchir des différents gabarits de réseaux (autoroute, route, métro). Ces deux sommiers verticaux à hauteur variable protègent le·la piéton·ne des différentes contraintes liées aux réseaux, tout en magnifiant le paysage du campus des Hautes Écoles au premier plan et le paysage des Préalpes en arrière plan. En effet, l’accès à la passerelle se fait par la rampe grimpant la montagne artificielle, offrant de nouvelles vues aux promeur·euses.

L’absence de banc sur le pont renforce la notion de «travelling» et supprime tous obstacles au flux des piéton·nes et des cyclistes. Le développement du sommier en ailettes répond à des contraintes techniques.